10 jours au Portugal, de Porto à Lisbonne

Posted on 17 June 2018 in Travels • 54 min read

On continue la série des notes de voyage avec un programme pour 10 jours au Portugal, de Porto à Lisbonne. Au programme : Porto, Coimbra, les monastères classés au patrimoine de l’UNESCO, la côte atlantique, Sintra et Lisbonne !

Vendredi : Porto (à pied)

Le pont Dom Luis et la vieille ville

Départ de Paris avec 2h de retard (merci Transavia !), puis 2h de vol et nous voici arrivée à Porto à 14h. Bon à savoir : si vous avez plus de 2h de retard, vous avez le droit à une carte de restauration, à retirer à un guichet de Transavia (à Orly, c’était 3€ / personne valable dans les boutiques de l’aéroport, ça nous a payé un café). On a eu du bol, un ami qui faisait le même trajet avec RyanAir a eu son vol purement et simplement annulé, un aller-retour à Beauvais pour rien et les vacances perdues… Attention aux low costs :(

À Porto, l’aéroport est sur le réseau de transport en commun. Il faut prendre un billet Z4 à l’automate (environ 2€, correspondant à un nombre de zones à traverser) puis la ligne de métro/tram violette pour rejoindre le centre (compter 45 minutes). Les tickets sont à charger sur une carte magnétique rechargeable (“Andante”, environ 50 centimes à rajouter au prix du premier billet acheté pour obtenir la carte). Il n’y a pas de remboursement de la carte en guichet lorsque vous partez.

Porto n’est pas très étalée, et tout peut assez facilement se visiter à pied. L’après-midi est consacré à la visite du centre ville de Porto. On est passé devant pas mal de monuments en hésitant à rentrer, et on s’est dit qu’on le ferait probablement le lendemain (le samedi) si on avait le temps. Grave erreur ! Il n’y avait presque aucune file d’attente le vendredi après-midi, et c’était monstrueux le samedi !

Un trajet pour faire un gros tour est visible ici. Vous verrez

La Capela das Almas, dans la Rua de Santa Catarina

  • Le marché do Bolhão est à voir apparemment, mais il est fermé pour travaux en ce moment (mai 2018).
  • La gare de São Bento et ses fresques d’azulejos dans le hall.

La gare de São Bento

  • La Praça da Liberdade et le magnifique bâtiment art déco du Mc Donald’s sur la place.
  • L’Igreja dos Clérigos (plus d’infos ici), très belle. Entrée gratuite, possibilité de monter dans les tours (pour environ 5€, on doit avoir une belle vue d’en haut), on ne l’a pas fait le vendredi et le samedi il y avait plus d’une heure d’attente.

La tour de l'Igreja dos Clérigos

  • La librairie Lello (voir plus d’infos). Entrée assez chère (5€ / personne), déductibles d’un livre si vous en achetez un (un bon par livre). On n’est pas rentré mais on est allé voir A vida portuguesa à côté, dans un joli bâtiment aussi et en entrée libre.
  • La cathédrale de Porto (voir plus d’infos), un des bâtiments les plus anciens de la ville, de style roman et très sobre en comparaison des autres églises de la ville :)

La façade de la cathédrale de Porto

  • L’impressionnant Pont Dom Luis (voir aussi ici) sur le Douro.
  • Caché au fond d’une place derrière la cathédrale, il y a l’Igreja de Santa Clara. Actuellement en travaux, elle a des horaires d’ouverture assez obscurs. On a réussi à y aller le lendemain, et c’est magnifique (et le gardien discute et explique tout !) (quelques explications en portugais et photos ici).

L'entrée de l'Igreja de Santa Clara, cachée au fond d'une place

  • La Casa do Infante, une ancienne maison de douanes qui abrite un musée (archéologique) sur la ville de Porto. Entrée gratuite le weekend, ça vaut le coup de s’y arrêter rapidement si vous passez devant. Voir aussi ici (en anglais).
  • L’Igreja São Francisco qui se visite (entrée payante 4€, couplée avec le musée dans le bâtiment en face). La visite commence par les catacombes et l’ossuaire dans le bâtiment en face (brrr !) puis continue dans l’église richement décorée. Il y aurait 600kg d’or pour recouvrir les boiseries à l’intérieur ! Voir aussi ici.

Un exemple de dorure dans l'Igreja São Francisco

  • Les rues typiques du vieux Porto, notamment dans le bas Porto sur les quais et au pied de la cathédrale.
  • De nombreuses églises, toutes plus belles et impressionnantes les unes que les autres.
  • On n’y est pas allé mais il y a le palais de la Bourse (ancien bâtiment de la bourse de Porto) qui est à côté de l’église São Francisco et vaut apparemment le coup.

On a pris un goûter à la Confeitaria Tamisa, qui était pas mal et où on a découvert la Bola Berlim (un beignet fourré à la crème pâtissière). Les pasteis de nata étaient pas mal aussi, jus d’orange frais et prix raisonnables.

Le soir, on a mangé à Novo Mondo, une petite cantine proposant des formules (différentes chaque jour) soupe + plat + dessert + café pour 5 à 7€ (selon le plat). Boisson à payer en supplément, comme toujours au Portugal (voir en fin d’article). Ils faisaient par exemple de la côte de porc grillée, de la feijoada de mariscos (sorte de cassoulet avec des haricots blancs, des fruits de mer et du poisson) ou des sardines grillées (par deux !) et de la salade de fruits frais ou mousse au chocolat ou crème vanille en dessert. Très copieux ! Seul point faible, étant conseillé par le Routard, il n’y a que des français… :(

À Porto, on est resté dormir dans le Airbnb de Miguel bien situé et très bon rapport qualité / prix !

Samedi : Porto (à pied)

Les bateaux de transport du Porto et les caves

Le lendemain matin, on décide d’aller explorer l’autre rive du Douro, du côté de Vila Nova de Gaia et des célèbres caves de Porto. De l’autre côté du Pont Dom Luis, il y a un joli point de vue sur le fleuve et le pont.

Vue sur Porto, le Douro et la promenade le long du Douro

La plupart des caves les plus célèbres sont sur l’Avenida Ramos Pinto (attention, ça descend bien entre le point de vue et les quais !) : Sandeman, Calem, Cruz, Ramos Pinto et Ferreira. Toutes proposent des formules similaires avec visite et dégustation (autour de 15€ avec dégustation de trois portos). Des boutiques vendent des bouteilles dans chaque cave, à des prix assez similaires aux prix habituels (ni franchement moins chers ni plus chers que ce qu’on trouve ailleurs ou en France). Ne buvant pas d’alcool, je ne pourrais pas vous conseiller plus sur la meilleure des caves :)

Du street-art du côté des caves

Le midi, on est allé manger une francesinha (sorte de croque-monsieur en sauce) chez Sancho Panza qu’on nous avait recommandé. La francesinha était bonne et il y a une grande terrasse avec vue sur le Douro qui est très agréable mais le restaurant est très touristique (pas très authentique et avec des prix plutôt chers pour Porto).

L’après-midi, on a voulu aller à Foz de Douro, à l’embouchure du Douro. C’est un peu loin (7 km) mais il est possible de louer un vélo, de prendre le bus (bus 500 qui va de Porto à Foz de Douro puis le long de la côte) ou de prendre le tram. On a décidé de prendre le tramway et (comme d’habitude) on est tombé en plein milieu d’un événement spécial sans le vouloir ! C’était un jour spécial avec un défilé de vieux tramways, du coup la circulation était ralentie et moins régulière. En échange, on a pu monter dans un vieux tramway (de 1927 !) et le billet était valable toute la journée en échange. Si vous prévoyez d’y aller en bus 500, deux choses à noter : les horaires prévus sont très optimistes et le weekend, tous les portuans vont à la plage et les bus sont saturés ! Il y a une grande promenade tout le long du Douro (de Porto à Foz de Douro) qui continue le long de l’océan. En repartant le soir, tous les bus étaient pleins à craquer et avec le défilé, les tramways étaient très irréguliers et pleins aussi, du coup on est rentré le long du Douro à pied. C’est loin, mais la balade est très agréable, au bord du fleuve !

Foz de Douro Le tramway pour Foz de Douro, qui zigzague entre les voitures en stationnement !

Le soir, on a mangé au O Ernesto, un très bon restaurant à des prix raisonnables (compter environ 15€ par personne à la carte tout compris). Pas mal de choix de cuisine portugaise (bacalhau (morue), poisson frais, cabrito (chèvre)). Penser à prendre une demi-portion pour avoir une portion française normale ! :) On est allé prendre un verre au Café Lusitano après, qui avait l’air sympa mais on y était probablement beaucoup trop tôt et il n’y avait pas beaucoup d’ambiance. En plus, c’était un soir de finale de foot… À noter qu’il semblerait qu’il soit interdit de jouer à des jeux (de société) dans un bar au Portugal (c’est illégal), même s’il n’y a pas d’argent en jeu. En sortant, Porto avait gagné la finale de la compétition nationale de foot, et tous les portuans avaient sauté dans leur voiture à minuit pour klaxonner dans les rues ! Gros bouchons dans toute la ville et nuit courte…

Dimanche : Porto - Bussaco - Coimbra (en voiture, ±2h de route, 150km)

Trajet le dimanche

Le trajet est visible ici.

Le programme initial était d’aller à Bussaco puis de passer la fin de journée à visiter Coimbra, mais notre hôte du soir, à Coimbra, nous a prévenu qu’il y avait des défilés et des célébrations étudiantes (imaginez le 14 juillet avec des étudiants à la place des militaires) dans toute la ville ce jour, pour marquer la fin de l’année, et qu’il valait donc mieux arriver après 19h. Cela expliquait pourquoi on avait croisé autant de jeunes avec des costumes et des capes à la Harry Potter la veille à Porto ! :) Du coup, on a traîné en chemin pour arriver le plus tard possible à Coimbra (et la circulation était effectivement impossible en voiture à proximité du centre ville, peu de stationnement disponible et un monde fou (alcoolisé) dans la ville quand on est arrivé à 19h).

Premier arrêt en chemin à Aveiro, un ancien petit port aujourd’hui au fond d’une lagune, avec des canaux qui lui donne un air de petite Venise (plus d’infos). C’est aussi dans cette ville qu’on trouve les ovos moles, de délicieuses petites pâtisseries au jaune d’œuf (avec beaucoup de jaune d’œuf). On a trouvé à se garer gratuitement ici, il y avait pas mal de stationnement gratuit dans ce coin de la ville, à 10/15 minutes de marche des canaux. C’est à peu près la limite de zone de stationnement payant, le stationnement est payant au niveau du tribunal par exemple. Outre les canaux et le centre ville, il y a aussi un éco-musée dans les marais. Si vous passez au musée d’art nouveau, vous pourrez récupérer une carte d’Aveiro avec les bâtiments remarquables de style art nouveau (gratuit, mais il faut demander à la caisse pour l’avoir), pratique ! On a mangé à la Pastelaria Rainha d’Aveiro qui était un peu au bout du monde, mais d’un très bon rapport qualité / prix (et avec d’excellents ovos moles !). Ils servent des assiettes avec salade, crudité, riz et hamburger, saucisse, omelette etc., excellents desserts. Compter 5 à 10€ par personne avec boisson, dessert et café. Clientèle très locale, on en avait marre d’entendre du français partout :) Pour prolonger un peu la visite d’Aveiro, il y a aussi le musée d’Aveiro qui avait l’air sympa (mais on n’a pas eu le temps d’y aller).

Les canaux d'Aveiro

Après manger, direction Buçaco (ou Bussaco, j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment d’orthographe fixe), une grande forêt (à mi-chemin entre une forêt et un parc) appartenant autrefois à une congrégation de moines. Le monastère a depuis été transformé en hôtel. C’est en haut d’une butte, accrochez-vous pour atteindre l’entrée si vous décidez de suivre les raccourcis de Waze :) L’accès à la forêt est payant 5€ pour les voitures (gratuit pour les piétons, mais il est assez difficile de se garer en dehors). Ce n’est pas forcément très clair en arrivant (et il n’y a pas vraiment de carte ni d’indication à l’entrée) mais le mieux est d’arriver par Luso (ou ici), puis de se garer dès qu’on trouve de la place. On peut alors suivre les pancartes pour aller voir la Vale dos Fetos (vallées de fougères de Nouvelle-Zélande), puis remonter la Fonte Fria (une magnifique fontaine en escaliers) puis les bâtiments de l’ancien couvent désormais transformé en hôtel (candidats au patrimoine mondial de l’UNESCO). On aperçoit l’intérieur par les fenêtres mais on ne peut malheureusement pas rentrer dans l’hôtel (sauf à aller au restaurant, fort cher :)). Parking possible à côté de l’hôtel aussi. Les plus courageux pourront suivre le chemin de croix. Il y a quelques chapelles représentants des scènes de la passion du Christ en chemin, puis on arrive à la Cruz Alta où il y a un magnifique point de vue sur la région ! On peut aussi y aller en voiture mais c’est tricher !

Bussaco Fonte Fria

En arrivant à Coimbra, dernière étape de la journée en attendant que le cortège étudiant soit passé et que les rues soient rouvertes à la circulation : la Quinta das Lagrimas (entrée par ici). Les quintas sont de grandes propriétés (souvent d’anciennes fermes) transformées en hôtels assez luxueux. La Quinta das Lagrimas est donc un hôtel luxueux (avec terrain de golf etc.), dont une partie des jardins est accessible au public (entrée à 2€50). On peut se balader dans les jardins (très reposants), voir la Fonte dos Amores et la Fonte das Lágrimas, témoins d’une histoire d’amour impossible à la Shakespeare entre le prince Pedro (ancien roi du Portugal) et Inês de Castro (servante de sa femme). Inês a été assassinée à la Quinta das Lagrimas et la couleur rouge des rochers de la Fonte das Lágrimas serait due au sang versé, selon la légende. Pas très loin, il y a aussi un ancien monastère qui a été détruit par de multiples crues de la rivière voisine, puis reconstruit un peu plus loin. On voit l’ancien monastère depuis l’extérieur (et depuis l’université), la visite (environ 4€) est à réserver aux amateurs de vieilles ruines :) Le nouveau monastère (qui date du XVIIe siècle quand même !) se visite aussi (entrée autour de 2€), mais on n’y est pas allé.

Finalement, les rues les plus extérieures sont de nouveau praticables et on peut prendre la direction de notre Airbnb pour la soirée : chez Fatima (super bien situé, super rapport qualité / prix !). Le soir, on tente d’aller manger en ville, sans succès… Il y avait encore plus de monde qu’au 14 juillet à Paris, on a l’impression d’être en soirée étudiante avec le sol qui colle et il est impossible de traverser la place centrale. En plus, le dimanche soir pas mal de trucs sont fermés. Du coup, on se rabat sur le supermarché le plus proche et on visitera Coimbra le lendemain !

Lundi : Coimbra - Tomar - Fatima (en voiture, ±2h de route, 120km)

Trajet le lundi

Le trajet est visible ici.

Le lendemain matin, on décide de visiter quand même Coimbra avant de partir pour Tomar. Ouf, tous les étudiants dorment encore et on peut se promener dans les rues ! Direction le plateau de l’Université, sur la colline en centre ville (attention, ça monte !). L’idéal à pied est de passer par la Rua Visconde da Luz puis de monter par la rue Quebra Costas (littéralement “casse côtes”, vous êtes prévenus !), ou de faire le tour par la Rua de Sobre Ribas, moins pentue et qui permet de passer devant d’autres bâtiments anciens et remarquables. L’achat des billets pour la visite de l’Université se fait ici (attention, pas mal de queue ! mais ça avance assez vite). Visite assez chère (12€ / personne, 10€ en tarif réduit), mais qui vaut le coup. Il y a plusieurs programmes proposés, mais seul le premier programme, qui inclut la bibliothèque est vraiment bien. La visite de la bibliothèque se fait par petits groupes (et en temps limité) et un horaire de passage vous sera donné en prenant les billets. Le programme 2 (sans la bibliothèque) peut être une bonne option néanmoins si vous ne pouvez pas visiter la bibliothèque.

L'université de Coimbra

Il y a une plaquette disponible (gratuitement et en français) qui est vraiment très complète pour faire une visite autonome. La visite de l’Université inclut :

  • Le Museu da Ciência, un petit musée du même genre que le Palais de la Découverte. Visite assez rapide (30 mins). Un guide vous accompagnera ensuite dans le Colégio de Jesus, à l’arrière de la nouvelle cathédrale. C’est à mon avis la partie la plus intéressante du musée, avec une importante collection d’instruments scientifiques d’époque (un peu comme le musée des arts et métiers à Paris) et une immense collection d’histoire naturelle (animaux empaillés et squelettes principalement, mais aussi beaucoup de coquillages) (compter 30 mins de plus).
  • Le Palais Royal et notamment la magnifique salle des actes (dans laquelle les thèses de l’Université de Coimbra sont toujours soutenues, en suivant la tradition), visite qui se finit avec un super point de vue sur la ville dans la tour de l’horloge (attention si vous avez le vertige mais vous pouvez sortir du palais sans passer par la tour de l’horloge).
  • La très belle chapelle baroque de São Miguel, où l’on notera la symétrie parfaite (et le faux orgue pour maintenir la symétrie).
  • La bibliothèque Janine, le clou de la visite. L’entrée a récemment été déplacée et se fait maintenant par une porte dans ces escaliers, à l’heure indiquée sur votre billet. On rentre d’abord dans la prison académique (où était emprisonné les personnels de l’Université commettant des délits), puis on monte au demi-étage qui servait de réserve dans le passé avant d’entrer dans la bibliothèque en elle-même. On a un temps limité dans la bibliothèque et les photos sont interdites. La bibliothèque est magnifique, on notera les trois salles aux couleurs différentes ainsi que les rangements pour les échelles, camouflées dans les montants des étagères. Les livres sont préservés selon des processus naturels (aucune climatisation etc.). On notera également les grilles devant les étagères. La nuit, les bibliothécaires ouvrent les fenêtres pour que les chauve-souris rentrent et mangent les mites et insectes qui pourraient abimer les livres. Les grilles empêchent les chauve-souris de rester cachées dans l’obscurité derrière les livres.

S’il vous reste un peu de temps, vous pouvez aller voir la nouvelle cathédrale (entrée payante, environ 1€) et l’ancienne cathédrale (entrée payante, environ 2.5€).

Pour manger le midi, on est allé à l’Adega do Paço do Conde. Un restaurant avec pleins de salles reliées par une terrasse centrale qui ne paie absolument pas de mines à l’entrée. L’entrée est même franchement pas accueillante. Pourtant, les salles derrière sont très bien, on y mange du poisson frais ou des brochettes grillées au barbecue pour un prix très raisonnable (les desserts sont moins bien par contre). Compter entre 5 et 10€ par personne pour un plat, un dessert, les boissons et du café.

On reprend la route après manger, direction le Convento de Cristo à Tomar (ancien monastère, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO). Une visite à ne pas manquer ! On peut se garer devant le monastère ou en ville, c’est le même prix (parcmètres, pas très cher). Si vous vous êtes garés en ville, vous pouvez suivre le chemin piéton (attention, ça monte !), qui vous fera passer à côté de la chapelle Nossa Senora da Conceição et de son point de vue sur la ville.

Le convento da Cristo

Si vous comptez visiter les autres monastères inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO (Batalha et Alcobaça, voir plus bas), pensez à prendre un billet combiné à l’entrée du Covento de Cristo (15€ pour les trois monastères, valide 7 jours, 50% de réduction en tarif réduit). Il n’y avait plus d’audioguides quand on y est allé, mais il restait des guides papiers (1€ en supplément, en français). Le guide papier est très bien fait et vous guidera à travers tout le (très vaste !) monastère. Compter au moins une bonne heure de visite pour bien profiter du lieu. C’est sûrement la visite la mieux guidée et détaillée qu’on a faite au Portugal. On traverse les multiples cloîtres, la rotonde de la chapelle est magnifique et la célèbre fenêtre de style manuélin est incroyable ! Wikipédia a une page assez complète avec photos aussi.

La fenêtre manuéline

Les ruelles dans la ville, au pied du couvent, sont très typiques. La synagogue est censée valoir le coup d’œil, mais elle était fermée pour travaux. L’église de São João Baptista (et la place devant) est très jolie, comme la plupart des églises du Portugal.

Pour goûter, on a testé (et approuvé !) le café Rialto.

On reprend la route pour Fatima où on a prévu de passer la nuit. En chemin, on s’arrête à l’Aqueducto dos Pegões, un aqueduc long de plusieurs kilomètres et qui amenait de l’eau au couvent (voir l’article Wikipédia aussi). On a une jolie vue sur la campagne autour et on sort un peu des grandes routes en plus :) On continue ensuite sur les petites routes jusqu’au chateau d’Ourem (la nouvelle ville n’a que peu d’intérêt). Attention, les routes sont étroites et ça monte ! Il faut se garer devant l’église (et hop, encore une jolie église !). On peut ensuite continuer à pied dans le vieux bourg au pied du château. Au château, on a un superbe panorama à 360° sur toute la région. L’accès est libre (et ouvert en permanence) mais le château est en partie en ruines (attention aux enfants ou si vous êtes sujet au vertige). Un très bon article sur la vieille ville d’Ourem est ici.

L'aquedecuto dos Pegões Le château d'Ourem

Finalement, on arrive à Fatima où on va passer la soirée. Disons le tout de suite, Fatima n’a pas un grand intérêt (sauf si vous êtes très catholique et voulez voir la basilique). La plupart des bâtiments sont très récents, et tout a été construit après l’apparition de la Vierge au début du XXe siècle. Près de la basilique, on se promène entre les boutiques à touristes (vendant tous les objets pieux imaginables et plus encore). Le bon côté, c’est qu’en-dehors des pèlerinages (ouf, on y a échappé à 3 jours près cette fois-ci !), il n’y a pas grand monde et les hôtels sont très bon marché (par contre, pendant les célébrations, c’est l’horreur et noir de monde). On est resté à la Résidence S. Francisco, un hôtel 3 étoiles qui nous a coûté 30€ la nuit. La chambre n’était pas très grande, mais très confortable et la salle de bains avait une baignoire, pour ce prix c’est imbattable ! On notera la vue sur la basilique, mais surtout l’icône de la Vierge encastrée dans le mur face au lit ! Si vous êtes de passage sans être particulièrement intéressé par les apparitions de la Vierge à Fatima, la basilique est quand même jolie, l’esplanade devant est assez incroyable (et surtout d’imaginer qu’elle peut être remplie entièrement lors des grands pélerinages). La Basílica da Santíssima Trindade en face a une architecture très moderne (un disque de 125m de diamètre, deux grandes poutres porteuses qui traversent l’édifice et soutiennent la toiture) et la statue du Christ sur la croix tranchent complètement avec le côté opposé de l’esplanade. C’est à peu près tout ce qu’il y a à voir à Fatima.

La basilique à Fatima

Pour manger le soir, on a trouvé Manhas, un restaurant plutôt chic (mais pas trop cher, plats entre 10 et 15€, compter environ 20€ par personne pour plat + dessert) qui fait de la cuisine régionale (morue, poissons etc.). On a même réussi à avoir une carafe d’eau (voir plus bas pour les difficultés à avoir de l’eau du robinet au restaurant) !

Mardi : Fatima - Batalha - Alcobaça - Nazaré (en voiture, 1h30 de route, 80km)

Trajet le mardi

Le trajet est visible ici.

Entrée du monastère de Batalha Forêt de piliers dans l'église du monastère de Batalha Monastère de Batalha

Le lendemain matin, départ pour Batalha, ville qui abrite le deuxième des monastères du coin classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (cf le billet combiné disponible à Tomar). La ville s’est construite autour du monastère, et il n’y a pas grand chose d’autre à voir en fait. L’entrée dans l’église est gratuite, mais la visite du monastère en lui-même est payante. Il n’y avait pas d’audioguide, mais un guide imprimé en papier disponible pour 1€ (comme à Tomar, bien qu’un peu moins complet que ce dernier). La visite commence par l’église (gratuite) puis les deux cloîtres (après le contrôle des billets) et les salles attenantes (salle du chapitre, cuisines, etc.). On ressort ensuite pour aller voir les Chapelles Imparfaites (après un autre contrôle des billets mais pas de supplément à payer) qui sont un ensemble de chapelles inachevées destinée à être le panthéon de Dom Duarte et l’ultime demeure des rois portugais. Beaucoup d’informations sur le monastère sont disponibles sur cette page.

Les chapelles imparfaites

Le midi, on est allé manger au Café O Ligeiro, un peu en retrait de la zone touristique autour du monastère. C’est un peu comme une cantine, chaque jour on peut choisir entre deux ou trois plats simples déjà préparés. Ce jour, il y avait du hachis parmentier (et salade + crudités) ou de la viande grillée. Les portions sont assez généreuses et les plats sont bons. Les desserts étaient top aussi, avec de la salade de fruits frais. La clientèle est essentiellement composée d’habitants du quartier. Compter moins de 10€ par personne pour un plat, un dessert, boisson et café.

L’après-midi, direction Alcobaça, le dernier des trois monastères inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (cf le billet combiné à Tomar). Avant d’arriver à Alcobaça, on fait un arrêt à Porto de Mos et en particulier au château qui offre un magnifique point de vue sur le parc naturel des Serras de Aire et Candeeiros. On peut se garer proche du château (ça monte nettement moins qu’à Ourem). On peut visiter le château (environ 1.5€ par personne), mais il était fermé quand on y est passé :( Une fois arrivé à Alcobaça, on a trouvé à se garer sur le grand parking (gratuit) à proximité du monastère. Beaucoup de détails et de photos du monastère sont disponibles ici.

Le monastère d'Alcobaça

Comme à Batalha, l’entrée dans l’église du monastère d’Alcobaça est gratuite et il y a un contrôle des billets pour visiter les cloîtres. Il y a aussi un guide papier en français (assez complet) disponible pour 1€. Il est possible de visiter la sacristie et la chapelle de l’exil mais il faut payer 2€ en plus et réserver en avance apparemment.

Pour goûter, on a testé la Pastelaria Alcoa, une pâtisserie qui propose un large éventail de pâtisseries typiques portugaises et qui a remporté de nombreux prix portugais. Pas particulièrement plus cher qu’ailleurs, et très bon (et toujours avec beaucoup de jaune d’œuf !) :) Les rues du centre ville, derrière la pâtisserie, et les chemins le long des deux rivières, l’Alcoa et la Baça (d’où la ville tire son nom), et vers le Jardin de l’amour sont très agréables aussi pour se promener.

Les pâtisseries chez Alcoa

En reprenant la route pour Nazaré, on s’est arrêté un peu par hasard au Convento de Santa Maria de Coz, un ancien couvent perdu dans la campagne. Il est un peu en dehors des sentiers touristiques (il n’y avait strictement personne quand on est arrivé), mais à ne surtout pas rater, c’est magnifique ! Il y a deux parties au couvent. La partie la plus ancienne est essentiellement en ruines et en accès libre. Ce n’est pas non plus la plus intéressante. Pour accéder au couvent, il faut aller demander au magasin d’artisanat à proximité. La visite est assez courte (3 salles en tout, environ 15 minutes) mais gratuite et guidée par le gardien (fonctionnement au pourboire mais il n’est absolument pas insistant). L’intérieur est couvert d’azulejos et de boiseries et tout simplement magnifique. Coz’Arte (le magasin d’artisanat religieux) vend des objets à base d’osier et les artisans sont adorables et nous ont même fait tresser de l’osier !

Le convento de Santa Maria de Coz Le convento de Santa Maria de Coz

On reprend finalement la route en direction de Nazaré, un petit port de pêche sur la côte et notre dernière étape de la journée. On a passé la nuit chez Tiago & Jorge Guest House (ici sur la carte), une chambre d’hôte très propre, confortable, en plein centre ville et d’un excellent rapport qualité / prix (environ 25€ / nuit). Les chambres ont une salle de bain privée et il y a une cuisine commune.

Attention, à Nazaré, il est très difficile de se garer dans la partie basse de la ville (le long de la plage). Vous pourrez peut être vous garer (gratuitement ?) devant votre hébergement (ça a été notre cas, mais il n’y avait pas grand monde dans la chambre d’hôte), mais les rues sont assez étroites. Il y a un peu de stationnement avec des parcmètres en ville payant en journée uniquement, mais limité à 3h. La durée limite n’est pas très claire mais le parcmètre ne nous laissait pas mettre de l’argent correspondant à 2h le soir et 1h le matin. Enfin, il y a un grand parking sur plusieurs étages (mais assez ouvert) au même prix que le parcmètre, mais toutes les heures sont payantes et non uniquement durant la journée. Sinon, la meilleure option semble être d’aller se garer vers le Sitio (voir plus bas), mais il faut alors marcher (et ça monte !).

Nazaré, vue depuis le Sitio

L’essentiel à voir dans la partie basse de la ville (outre la très grande plage) se situe au pied du funiculaire et autour de la Praça Sousa Oliveira ainsi que le marché municipal (et en particulier les stands avec le poisson mis à sécher !). Le quartier du Sitio est très intéressant aussi. On y accède depuis la partie basse soit avec le funiculaire, soit en suivant les escaliers (attention, ça monte !). En haut, on peut profiter d’une superbe vue sur la ville et visiter le Santuário de Nossa Senhora da Nazaré, une jolie église du 14e siècle, avec comme toujours, des azulejos :) Sur la place de l’église, au bord de la falaise, ne pas manquer la toute petite chapelle de la mémoire. Selon la légende, un templier chassait un cerf par une matinée brumeuse de 1182 quand il vit le cerf tomber brusquement, au bord de la falaise. Il aurait invoqué l’aide de la Vierge qui aurait stoppé net son cheval, à temps. La chapelle de la mémoire serait construire à l’endroit où son cheval s’est arrêté. Les plus courageux pourront suivre la route jusqu’au Farol da Nazaré, à l’extrémité de la pointe (environ 10 minutes de marche) pour profiter de la vue sur la ville et sur les grandes plages au Nord (on va au Farol uniquement pour la vue, il ne se visite pas). Enfin, un dernier point de vue sur la ville et le port se trouve sur la colline en face.

La chapelle de la mémoire

Le soir, on a mangé chez Maria Do Mar, un très bon restaurant de poissons et fruits de mer dans le vieux Nazaré. Déco assez chargée, beaucoup de bibelots, c’est assez rigolo. Compter 10-15€ pour un plat. On a testé (et on recommande !) la caldeirada, assez proche de la bouillabaisse. Les portions servies sont très très généreuses.

Mercredi : Nazaré - Obidos - Peniche (en voiture, 1h45 de route, 80km)

Trajet le mercredi

Le trajet est visible ici.

La lagune d'Obidos

Au programme de ce jour : Obidos (et sa lagune), une ville fortifiée, puis Peniche, un petit port de pêche sur la côte. En direction d’Obidos, on passe à Foz de Arelho, au bout de la lagune. De là, on a une magnifique vue sur la plage sur l’océan (et ses grosses vagues et surfeurs) et la lagune, abritée. La route le long de la lagune jusqu’à Nadadouro est très sympa.

En chemin pour Obidos, on a voulu s’arrêter à Caldas da Rainha qui est une station thermale également célèbre pour ses céramiques (plus d’infos par ici). Ce fut un échec total… L’essentiel du centre ville est piéton et la circulation en voiture à proximité est assez horrible (globalement, tout le centre ville était bouché), surtout un jour de marché ! Du coup, on n’a pas réussi à se garer et on a continué notre route. Si vous êtes plus chanceux que nous, un bon point de départ semble être la Praça da Republica (qui est aussi la place du marché).

Juste avant d’arriver à Obidos, ne ratez pas l’église Senhor Jesus da Pedra, une surprenante église baroque ! L’extérieur de l’église est circulaire mais le plan intérieur est hexagonal !

Les toits d'Obidos Le château d'Obidos

Vous ne pourrez pas rentrer dans l’enceinte fortifiée en voiture mais il y a pas mal de parkings devant les remparts. Il y a plusieurs parkings le long de la EN 8, attention certains sont payants et d’autres sont gratuits (alors qu’ils sont distants de quelques mètres)… En entrant dans la ville fortifiée, ne pas rater les azulejos dans la porte de la ville. En entrant, la rue en face est la rue principale, le long de laquelle il y a la plupart des commerces (et des boutiques de ginjinha, la liqueur de cerises griottes locale servie dans un verre en chocolat). Juste avant d’arriver sur la praça de Santa Maria, il y a le petit musée municipal sur la droite (3 salles, entrée gratuite). L’Igreja de Santa Maria est une jolie église avec (toujours) des azulejos. Finalement, au bout de la rue Direita, ne manquez pas l’étonnante Livraria de São Tiago , dans une ancienne église. Le château offre un joli point de vue sur les toits rouges de la ville et la campagne autour. Tout le tour des remparts peut se faire à pied (les accès sont assez larges et sécurisés, attention aux enfants et aux personnes souffrant de vertige, il n’y a pas de parapet intérieur, du côté de la ville). N’hésitez pas à vous écartez un peu de la rue Direita et prendre des rues transverses, nettement moins fréquentées et plus agréables !

Une bien étrange librairie !

Le midi, on a pris des sandwiches au Café O Tubas. La carte n’était absolument pas claire, mais il y avait pas mal de sandwich (format “club sandwich”, pas très gros, autour de 2€). Pratique et pas trop cher, mais pas forcément le meilleur plan du coin…

La presqu'île de Baleal

En chemin pour Peniche, on s’est arrêté un peu par hasard à Baleal, un étonnant village sur une presqu’île reliée par une langue de sable à la terre. L’idéal est de se garer au parking (gratuit) sur le continent, puis de traverser la bande de sable à pied et d’aller faire un tour dans le village. Il y a un joli panorama sur les plages alentour (paradis des surfeurs) et la presqu’île de Peniche. Étonnament, les cafés en bord de plage ne sont pas particulièrement plus chers qu’ailleurs !

Autour de la presqu'île de Peniche

Arrivé à Peniche, le tour de la presqu’île par la EN-114 est super, avec de nombreux points de vue et des paysages assez changeants en l’espace de quelques kilomètres (falaises abruptes, rochers plus doux etc.). Peniche est un petit village au bord de la mer et un port de pêche. Le centre ville est assez authentique. La forteresse est malheureusement fermée pour travaux en ce moment. Il y a pas mal de conserveries à côté du port, mais rien qui a l’air de se visiter (comme la Belle-Iloise). L’autre spécialité de la ville, c’est la renda, un ensemble de technique de broderie. Il y a un musée en ville, plutôt bien fait et gratuit, qui présente la renda et les techniques.

La forteresse de Peniche

Encore une église richement décorée ! Une petite rue de Peniche

Le soir, on a logé à O Forte Guesthouse, une immense chambre d’hôte située juste en face de la forteresse. Excellent rapport qualité/prix (36€ la nuit), il y a 6 ou 7 chambres dans une grande maison, avec cuisine et salon commun. Très propre (il n’y avait que deux chambres occupées cependant), 2 grandes salles de bain pour 6 chambres. Il y a un grand parking gratuit devant la maison. Pour sortir le soir, les plages sont fréquentées par les surfeurs et il y a donc tout ce qu’il faut. Les restaurants au bord du port avaient plutôt l’air d’être dans la catégorie « touristique et plutôt cher pour ce que c’est », donc on n’a pas testé et on a mangé dans la chambre d’hôte.

Jeudi : Peniche - Sintra - Cabo da Roca - Cascais / Estoril - Lisbonne (en voiture, 2h45 de route, 160km)

Trajet le jeudi

Le trajet est visible ici.

Au programme de ce jour, départ assez tôt pour être assez tôt à Sintra (avant l’afflux de touristes), célèbre pour ses palais, puis passage à Cabo da Roca, le point le plus à l’ouest du continent européen, avant de rejoindre Lisbonne.

Se garer à Sintra peut être un peu compliqué. Le plus simple est probablement de se garer sur le parking devant la gare de Portela (1.8€ / 24h) puis d’aller dans le centre à pied (il semblerait également que le parking de l’autre côté de la route soit gratuit). Le stationnement dans Portela de Sintra se fait essentiellement au parcmètre et est très compliqué et très cher. L’autre possibilité est de se rapprocher du centre de Sintra, il y a des parcmètres le long de la route. Ce n’était pas plus cher et les touristes ne doivent pas oser aller jusque là et il y avait des places libres.

Le palais national de Sintra

Le matin, on commence par visiter le Palais national de Sintra (10€ en tarif adulte, quelques pourcents de réduction si vous prenez un billet combiné avec un autre site). Vous pouvez prendre vos billets en avance en ligne, ce qui permet d’éviter la queue à la billetterie. Les dépliants avec des explications sur la visite sont à la billetterie néanmoins, et il faudra réussir à vous faufiler pour en récupérer un (gratuit, plutôt complet, similaire à ceux des monastères). Il y a aussi des audioguides payants. Compter une heure de visite.

La Quinta da Regaleira

Pas très loin, le long de la route, vous trouverez la Quinta da Regaleira. L’entrée est à 6€ et on avait déjà un programme un peu chargé pour la journée, donc je ne peux pas vous en dire beaucoup plus :) Dans Sintra, il y a la Pâtisserie Piriquita, qui fait des spécialités de la ville : les travesseiros (pâte feuilletée et amandes) et les queijadas (sorte de cheese cake). Par contre, la pâtisserie est plutôt chère par rapport aux autres pâtisseries qu’on a eu l’occasion de voir pendant notre séjour.

Le midi, on a mangé à A Pendoa, une petite boutique de souvenirs qui fait aussi restaurant. Cuisine typique (bacalhau, poisson grillé, salades etc.), compter 10-15€ par personne (plats à 5-10€).

Le palais de Pena, il n'y a plus qu'à monter ! :)

L’après-midi, on a repris la voiture pour visiter le Palais de Pena. La route d’accès en voiture est assez sinueuse (mais les bus la prennent, alors c’est faisable !), mais heureusement elle est à sens unique. Il y a plusieurs entrées au parc et il faut donc se garer quand on peut et rejoindre l’entrée la plus proche. Une autre possibilité est de monter à pied depuis le centre ville de Sintra (il y a un chemin de randonnée, environ 3km jusqu’au palais, compter une heure en montée). On a réussi à se garer à côté de l’entrée Vale dos lagos. Ne pas oublier de récupérer un dépliant explicatif (comme toujours, celui-ci est gratuit) à la billetterie. Les billets sont à 14€ pour le parc et le palais (le plus intéressant) et 8€ pour le parc seulement. Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas monter au palais en traversant le parc à pied (compter 20 bonnes minutes de montée), il y a un minibus dans le parc pour 2€. Compter une bonne heure de visite dans le château. Si vous voulez profiter un peu du parc sans être pressé, compter bien 3h à passer sur le site. Les plus courageux iront jusqu’à la Cruz Alta (compter 20 bonnes minutes de marche depuis le palais) qui est le point le plus haut du parc, offrant un superbe point de vue sur la région et le palais.

La cruz alta du palais de Pena

Wikitravel a un bon aperçu des endroits touristiques à proximité de Sintra (nombreuses quintas, le château des Maures etc.). Le palais national et le palais de Pena remplissaient déjà bien la journée, il faudra y retourner !

Vue sur la côte depuis le sanctuaire de Peninha

On a ensuite repris la route pour Cabo da Roca, le point le plus à l’ouest du continent européen. Attention, les routes qui traversent le parc naturel de Sintra-Cascais, en direction de Cabo da Roca sont de petites routes assez sinueuses. Pas très gênant, et vous ne croiserez pas grand monde, mais pas le plus rapide non plus. Aussi, on n’a vu aucune station essence sur notre chemin entre Sintra et Cascais. En chemin, on s’est arrêté au sanctuaire de Peninha, où après une courte ascension (5 minutes) on a un super panorama sur toute la région, Cabo da Roca et Cascais. Finalement, on arrive à Cabo da Roca, où on peut faire la photo de touriste devant le panneau “Point le plus à l’ouest du continent” !

Cabo da Roca Cabo da Roca

En repartant à Lisbonne, on s’est arrêté rapidement à la Boca do Inferno, un pont suspendu créé par la mer qui a attaqué une falaise. Deux possibilités pour rentrer à Lisbonne : prendre l’autoroute (direct et plus rapide), ou longer la côte par Cascais et Estoril (le casino d’Estoril aurait servi de base à l’histoire du James Bond Casino Royale). On est un peu en retard pour rendre la voiture le soir même et Cascais et Estoril sont des stations balnéaires assez bétonnées, donc on opte pour l’autoroute. Une petite altercation avec l’agence Sixt où on rend la voiture (voir plus bas) plus tard, direction notre Airbnb pour tout notre séjour à Lisbonne, chez Jesus (très bien situé et très bon rapport qualité / prix, un peu petit pour 2 personnes par contre). Comme toujours, on n’a pas prévu plus que ça et on découvre en arrivant que l’Eurovision se passe deux jours plus tard à Lisbonne. Cela explique probablement pourquoi aucun hébergement n’était disponible… Le soir, on a mangé chez Solar Minhoto, notre nouveau QG à proximité du Airbnb. Compter 15€ par personne pour plat, dessert et boisson le soir. Les plats changent chaque jour (deux plats par jours, un poisson frais et une viande). Les desserts sont top ! :)

Boca do Inferno

Note sur les trajets : On a tout fait en voiture car on ne savait pas vraiment comment faire autrement et qu’on avait de toutes façons la voiture. Si vous venez de Lisbonne, il est probablement plus simple de tout faire en transports en commun, ce qui évite de s’inquiéter de garer la voiture (surtout en saison touristique). Depuis Lisbonne, le train vous dépose à Sintra qui est très près du centre ville de Sintra. Vous pourrez rejoindre le palais national et la quinta da Regaleira à pied (ou prendre le bus 435) facilement. Scotturb (le service de bus publics de Sintra - Cascais) propose ensuite des billets pour le circuit de Pena (bus 434 qui relie le centre de Sintra au palais de Pena et au château des Maures) ou des billets journée valable sur tout le réseau. Le bus 403 relie Sintra à Cascais en s’arrêtant à Cabo da Roca. Et depuis Cascais, vous pourrez reprendre le train pour Lisbonne. Le seul élément de la journée que vous ne pourrez pas voir sans voiture est le sanctuaire de Peninha.

Vendredi : Lisbonne côté est (à pied et transports publics)

Vue sur Lisbonne depuis le point de vue de Nossa Senhora do Monte

Premier jour à Lisbonne, on en profite pour faire un gros tour de la ville. On a fait l’essentiel de la journée à pied (retour en métro uniquement), mais ça fait pas mal de marche dans la journée et Lisbonne n’est pas une ville plate du tout ! Pour prendre les transports en commun, comme à Porto, il faut commencer par acheter une carte rechargeable (50 centimes, non remboursable). Vous pourrez ensuite :

  • soit charger des titres de transport individuels dessus, pour des déplacements ponctuels
  • soit fonctionner en mode “Zapping”. Au lieu de charger des titres de transports, vous chargerez un montant fixé. Votre carte rechargeable devient un porte-monnaie virtuel et l’argent sera pris dessus à chaque passage. C’est le plus rentable pour faire quelques trajets par jour, mais attention, vous ne pouvez recharger que des montants prédéfinis (3€, 5€ etc.) et aucun remboursement de l’argent restant sur la carte n’est possible !
  • soit charger un billet 24h (voyages illimités pendant 24h sur le réseau de transport : bus, tramways, métros et certains funiculaires). Un ticket 24h coûte environ 6€ (environ 9€ pour avoir les traversées en ferry en illimité en plus). À noter : le billet est valable 24h (et non une journée). Si vous chargez tous les billets au début de votre séjour, ils s’enchaîneront. Il vaut en général mieux les charger au fur et à mesure de vos besoins, ce qui permet de gagner en moyenne un billet sur quelques jours. Par exemple, vous chargez votre premier billet 24h à 10h le premier jour. À 10h le lendemain, il arrive à expiration, mais vous allez sûrement visiter des musées et vous balader à pied et ne pas prendre le métro avant 17h. En rechargeant un autre billet à 17h, vous avez donc gagné 7h.

Attention, quel que soit le mode de fonctionnement choisi, vous ne pourrez pas changer de fonctionnement tant que la carte ne sera pas vidée. Par exemple, si vous avez un billet 24h sans les ferrys et voulez prendre un billet pour les ferrys, il faudra racheter une carte rechargeable en plus du ticket de ferry. Les billets 24h sont particulièrement rentables les jours où vous prévoyez beaucoup de déplacements (prendre les funiculaires ou le tram, aller à Bélem etc.). Le funiculaire de Bica tout seul coûte 3€ mais est inclus dans le billet 24h par exemple. Tous les chargements peuvent se faire aux machines des stations de métro (peut-être ailleurs aussi, mais on n’a pas trouvé). À noter : les stations de métro sont assez irrégulièrement espacées et il n’y en a pas dans le Bairro Alto par exemple, il faut donc prévoir un minimum. Toutes les informations sur les transports à Lisbonne sont bien récapitulées dans cet article.

Premier arrêt de la journée au point de vue de Nossa Senhora do Monte pour profiter du panorama à 360° sur la ville et le Tage. On continue ensuite en suivant la Rua da Graça jusqu’au Largo da Graça et ses scènes de vie assez authentiques. À proximité, ne pas rater les cités ouvrières, notamment la très belle Villa Sousa et sa façade en céramique bleue ainsi que la Vila Berta, un peu à l’écart et au calme. Il y a un autre point de vue devant l’église de Graça (encore une jolie église).

São Vicente de Fora

On est ensuite descendu en direction du musée de São Vicente de Fora. La visite de l’église adjacente est libre et gratuite. Le musée vaut vraiment le coup (entrée à 5€, tarif réduit à 2€50). On commence la visite par voir la citerne d’eau de l’ancien monastère, puis on parcourt des salles et des cloîtes couverts d’azulejos et une petite collection d’orfèvrerie religieuse. Le plus intéressant et amusant est une collection d’une vingtaine de panneaux d’azulejos illustrant des fables de La Fontaine, vraiment super ! On accède enfin à la terrasse de l’église (ça monte !) qui offre une vue superbe à 360° sur Baixa, l’Alfama et le Tage !

Des tombeaux… Et des azulejos de fables de La Fontaine !

Le midi, on est allé manger chez O Cantinho. Plats pour 5-10€ mais attention ils ne prennent pas la carte bleue. On s’est arrêté rapidement mais il y avait l’air d’y avoir des restaurants plus intéressants à côté, qu’on a vu trop tard.

Après manger, en route pour voir le Castelo de S. Jorge. L’entrée est à 8.5€ (5€ en tarif réduit). Je crois qu’il y a essentiellement des vestiges et le point de vue sur la ville. Comme il y avait une queue monstre et qu’on avait déjà été aux autres points de vue, on n’est pas rentré dans l’enceinte.

L’après-midi, on s’est promené dans Baixa, le quartier plat au bord du Tage qui a été reconstruit selon une grille après avoir été détruit par le tremblement de terre de 1755. C’est un peu comme l’hyper centre de Paris, avec de beaux bâtiments mais clairement pas l’endroit le plus accessible pour manger ou boire un verre :) Ne pas rater :

L'arc de triomphe sur la Place du commerce

  • la Praça da Figueira au Nord, ainsi que sa voisine, la Praça Dom Pedro IV (aussi appelée Rossio). Cette dernière a toujours été au cœur de la vie lisboète, et c’est sur cette place que le 25 avril 1974 un fleuriste aurait offert un bouquet d’œillets à un soldat insurgé contre la dictature de Salazar, commençant ainsi la Révolution des Œillets. Au Nord du Rossio, il y a le théâtre national et la gare du Rossio (datant de 1890 mais avec une jolie façade de style manuélin).

La gare du Rossio

  • un peu plus au Nord, ne pas rater l’église de São Domingos, une église assez sombre et aux murs marqués par les épreuves qu’elle a traversées. Elle a survécu au tremblement de terre de 1531, puis fut pratiquement détruite par le tremblement de terre de 1755. Reconstruite en 1807, elle a été dévastée par un incendie en 1959.

L'église de São Domingos

  • à l’ouest, il y a l’elevador de Santa Justa, joli monument de fer offrant une jolie vue sur le quartier en haut. L’accès tout en haut et payant (inclus dans les billets de transports 24h, mais l’attente est quand même longue). L’accès au premier étage (qui est déjà bien assez haut) est possible gratuitement et sans attendre en traversant la terrasse du restaurant derrière le couvent des Carmes et en prenant le pont. Il y a même un ascenseur caché dans le magasin au rez de chaussée (sur la rua do Carmo), à la verticale du point de vue (plus simple à trouver à la descente qu’à la montée ceci dit).

La place du Rossio vue depuis le premier étage de l'elevador de Santa Justa

  • à l’est, au niveau du début de l’Alfama, il y a la cathédrale.

Le soir, on mange chez Solar Minhoto, notre nouveau repaire pratique, pas cher et bon à côté de la chambre :)

Une autre suggestion que notre hôte nous a donné est d’aller à la Feira da Ladra, un marché aux puces qui se tient tous les mardis et samedis (toute la journée). Le marché est très réputé, mais on n’a pas eu l’occasion d’y passer.

Samedi : Belem et Cacilha (à pied et transports publics)

Des pasteis de nata !

Info à noter : la plupart des monuments sont gratuits pour les portugais (seulement) le dimanche. C’est donc un jour à éviter dans certaines zones touristiques. Du coup, on a décidé d’aller faire un tour à Belem le samedi, pour avoir le dimanche dans Lisbonne, où on aura moins de monuments à visiter.

Pour aller à Belem, le plus simple est de prendre le tramway 15 (qui est un tramway moderne, pas comme le 28 ou le 12) qui part depuis le front du Tage à Lisbonne et s’arrête juste devant le monastère des Jeronimos à Belem, puis devant la tour de Belem. Attention, le tramway est souvent bondé et il est connu pour être un lieu d’activité des pickpockets qui en profitent. Rangez vos affaires en sécurité et surveillez vos sacs à dos et tout se passera bien ! :) Si le tramway est bondé, les bus peuvent fournir de bonnes alternatives également.

Le monastère des Jeronimos Le monastère des Jeronimos Le monastère des Jeronimos

Premier monument à visiter de la journée, le Monastère des Jeronimos (arrêt du même nom sur le tram). La page Wikipédia est assez complète et avec des photos. L’idéal est d’y arriver vers 9h (pour l’ouverture à 10h). Il y a déjà la queue, mais au moins vous serez dans les premiers entrés et un peu tranquilles pour la visite ! L’entrée est à 10€ (tarif réduit à 5€). Le monastère est très joli, mais pas très grand (surtout comparé à ceux de Tomar, Alcobaça et Batalha). Il y a essentiellement un cloître et quelques salles autour et s’il y a trop de queue, il vaut probablement mieux passer du temps à se balader en ville et autour du monastère que faire la queue. En sortant, vous pouvez entrer dans l’église du monastère (on la voit depuis l’étage du monastère pendant la visite). La visite de l’église est libre et gratuite.

Le monument des découvertes La tour de Belem

La Tour de Belem (page Wikipédia) est probablement un des monuments les plus célèbres de Lisbonne. Elle se trouve à une dizaine de minutes à pied, en marchant le long du bord du Tage (ou un arrêt de tramway). La tour se visite (entrée à 6€), mais il faut encore faire la queue. On a sauté cette visite du coup… En chemin pour la tour, ne pas rater le monuments aux découvertes très célèbre lui aussi (page Wikipédia) et la vue depuis le quai sur le Tage, le Pont du 25 avril et Cacilhas et le Christ roi sur l’autre rive. On peut payer pour monter en haut, mais je ne suis pas sûr que l’on y gagne grand chose…

En face du monastère, ne pas rater le Museu Coleção Berardo, un musée d’art moderne issu des collections de l’homme d’affaires portugais José Berardo, qui en plus est gratuit pour tous le samedi (5€ sinon) ! Le musée est assez grand, avec des grands noms des différents mouvements de l’art moderne. Beaucoup d’explications (en français) sur les différents courants. À ne pas rater !

Le midi, on a mangé à Pao Pao Queijo Queijo, un petit fast-food qui propose un menu impressionnant de wraps et sandwiches. Très bon rapport qualité / prix pour un site touristique comme Belem et il propose même des alternatives végéta(r/l)iennes (ouf, on n’en avait pas beaucoup vu jusque là… :() ! La queue au rez de chaussée peut être assez impressionantes mais en fait cela va assez vite. On passe d’abord à la caisse pour payer, puis on choisit ce qu’on veut et ce qu’on veut mettre dedans au stand avant d’aller chercher une place (salle à l’étage).

Après, il ne faut surtout pas rater la pâtisserie la plus célèbre qui fait les renommés pasteis de nata : Pasteis de Belem. Il y a une queue conséquente devant, mais c’est pour de la vente à emporter. Le mieux est de rentrer pour non seulement voir les pâtissiers cuisiner les pasteis (derrière une vitre) et les déguster sur place. La queue est moins longue en général et ils seront servis tiédis avec au choix du sucre ou de la canelle ! Un délice ! Le prix est surprenamment raisonnable pour une pâtisserie aussi touristique, compter 6€ pour un café, 3 pasteis et un jus d’orange frais (environ 1€ le pasteis).

Lx Factory

En revenant vers Lisbonne, on s’est arrêté à Lx Factory (Lx signifie “Lisbonne” en language lisboète jeune et branché), une ancienne friche urbaine reconvertie en lieu alternatif avec des bars et des boutiques. Sur le papier, ça ressemblait fortement à une Urban Spree de Berlin ou un Grands Voisins local. Finalement, le rez de chaussée est assez commercial, avec des bars tendances et chers et des boutiques vintage chères aussi. On n’a pas vraiment retrouvé ni le côté alternatif de Berlin, ni le côté associatif de Grands Voisins, un peu déçus… On notera quand même le bar avec terrasse au dernier étage (accès pas très évident, par un escalier un peu caché à peu près en face de Muito Muito. Le bar est hors de prix, mais heureusement on peut prendre rapidement une photo depuis le dernier étage sans consommer, et il y a une vue super sur le Pont du 25 avril.

Le toi-terrasse de Lx Factory

On est ensuite remonté sur la Basilica da Estrela (encore une église magnifique ! Par contre, payer 4€ pour monter en haut n’apporte pas grand chose. Il y a aussi un grand parc en face, pour une pause bien méritée.

Notre dernier objectif de la journée était de prendre le bateau pour Cacilhas. On est donc redescendu vers l’embarcadère lentement en se promenant dans le Bairro Alto. Ne surtout pas rater le funiculaire de Bica, gratuit avec une carte de transport 24h et très impressionnant !

Le funiculaire de Bica

On prend le ferry à Cais do Sodre (billet en supplément si vous n’avez une carte 24h que pour Lisbonne, 1€25 et environ 15 minutes de trajet). Les ferrys sont très réguliers (toutes les 15 minutes dans la journée) et fonctionnent jusque tard, un peu plus espacés en soirée. Le ferry est vraiment sympa pour profiter de la vue sur Lisbonne et la Place du commerce. De l’autre côté du Tage, il y a une frégate et un sous-marin qui peuvent se visiter (mais on y était trop tard). Les plus courageux pourront marcher jusqu’au Christ roi (ou prendre un bus, il y en a quand même pour un moment), inspiré de celui de Rio de Janeiro et avec un super point de vue sur le pont et la ville. À noter à-propos du ferry : les toilettes sont payants (50 centimes) à la gare maritime de Cais do Sodre, mais gratuits du côté de Cacilha (pas de toilettes dans le ferry) !

Il y a beaucoup de petits restaurants pour manger proche de l’embarcadère à Cacilha et dans la rue Candido dos Reis. Un certain nombre sont fermés le soir (ou n’ont plus grand chose) par contre. Ils ont l’air assez inégaux et certains ont l’air d’être des restaurants à touristes (avec un rabatteur devant). En regardant plus en détails, on s’aperçoit assez vite aussi qu’il y a des grands restaurants qui ont deux ou trois adresses, mais une même carte. On n’a pas trop cherché et on est allé chez A Toca (en fait au bar de l’autre côté de la rue, mais c’est le même propriétaire et les cuisines sont chez A Toca). Ce n’était probablement pas le meilleur restaurant de la semaine, mais le (généreux) pavé de saumon grillé était à 9€, très raisonnable.

Une autre option pour manger était au Mercado da Ribeira, à Lisbonne, juste en face de l’embarcadère de Cais do Sodré. Une ancienne halle a été aménagée avec de nombreux stands aux noms de grands chefs lisboètes. On peut acheter un plat (plutôt cher, compter au moins 10€) au stand de son choix puis s’installer à l’une des grandes tables au centre de la salle. Le tout a un petit air de Chelsea Market à New York. C’est par contre un peu décevant dans l’ensemble avec des plats plutôt chers par rapport à ce qu’on peut trouver dans un bon restaurant dans les rues de Lisbonne, pour une qualité qui n’a pas l’air si exceptionnelle (le tout sans service…). C’est tendance par contre !

Il y avait le village de l’Eurovision sur la place du Commerce avec retransmission en direct de la finale. On a regardé, mais malgré tous ses supporters sur place, la France a perdu :(

Dimanche : Lisbonne suite (à pied et transports publics)

Le parc Edouard VII

Le dimanche, on se consacre donc à la visite de Lisbonne, essentiellement à pied (et un peu en métro). Le matin, on commence par tenter de prendre le tramway historique (28E ou à défaut le 12E), depuis la place Martim Moniz. Entre les travaux et le flot de touristes, c’est un échec (voir plus bas pour les conseils pour maximiser vos chances)… :(

On prend donc la direction du parc Edouard VII, un grand parc en pente un peu en hauteur, dans l’alignement de l’Avenida da Liberdade. Avec l’alignement de la grande avenue jusqu’au bord du Tage, le parc Edouard VII offre un point de vue et une perspective assez incroyable sur la ville.

On notera au passage qu’un certain nombre de stations de métro de Lisbonne sont particulièrement jolies, presque sorties d’un musée. En particulier, la station Olaias, sûrement la plus belle bien qu’un peu en dehors des zones touristiques. Certaines stations vers le parc Edouard VII sont assez jolies aussi : Marquês de Pombal, Parque et Picoas notamment.

Attention, il n’y a pas grand chose pour manger autour de la station São Sebastiao, en particulier un dimanche (la plupart des petits cafés étant fermés). On a trouvé le Piccolo Napoli qui en plus proposait 30% de réductions sur LaFourchette. Du coup, c’était un très bon plan et un excellent rapport qualité / prix ! Les pizzas étaient excellentes, et les desserts très bons, pour moins de 10€ par personne.

Le dimanche après-midi (après 14h), le musée Calouste Gulbenkian et sa collection d’art moderne sont gratuits pour tous. Le musée présente les collections privées de l’homme d’affaires Calouste Gulbenkian. En suivant l’enchaînement de salles de l’exposition permanente, on passe de l’art de l’antiquité à l’art d’Orient puis aux peintures européennes (dont des pièces d’artistes célèbres, Manet, Monet, Renoir, Rubens, Rembrandt, etc.) avant de terminer par l’art nouveau et les ivoires et bijoux de René Lalique. La collection d’art moderne abrite une importante collection de statues et quelques installations.

Ensuite, retour dans le Bairro Alto, du côté de la place do Principe Real. Au centre du jardin, il y a un ancien réservoir d’eau qui se visite, gratuit et amusant ! Il y a de nombreuses églises dans le coin aussi, notamment l’église de São Pedro et le point de vue de l’autre côté de la rue (visite libre de l’église et de la magnifique chapelle, visite payante pour le chœur et la sacristie, plus d’infos). En continuant le long de la rue, on ne ratera pas l’église de São Roque et ses nombreuses chapelles, magnifique ! L’une des chapelles (la plus chargée en métaux précieux, au fond à gauche) a même été construite à Rome puis démontée et transportée par bateau avant d’être reconstruite dans l’église ! Des détails sur l’église et son histoire sont sur Wikipédia. Un regret cependant, la plupart des éléments de décoration et les reliques ont été déplacées de l’église pour être mises dans le musée voisin et on ne les voit donc pas en situation. L’entrée du musée est gratuite pour les étudiants et les enseignants (2.5€ sinon) mais plutôt à réserver aux passionnés d’orfèvrerie religieuse ou de reliques. L’exposition des objets dans les vitrines et non en contexte dans l’église fait perdre pas mal d’intérêt à la collection… Il ne faut pas hésiter à s’engager dans les rues parallèles, dans le cœur du Bairro Alto, souvent un peu à l’écart des groupes de touristes et très agréables !

Pour goûter, on a testé la Pastelaria São Roque (site officiel), une toute petite pâtisserie authentique dans un joli bâtiment. Il n’y a pas beaucoup de places, mais les pasteis de nata sont excellents et servis tièdes ! En plus, les pasteis de nata sont à 1€ pièce et le jus d’orange frais à 2€ ce qui est très raisonnable comme prix !

Pour manger le soir, on a testé Artis Wine Bar, un bar à tapas dans le Bairro Alto. Il y a un large choix de vins portugais (pas beaucoup de choix en non alcoolisé par contre, évidemment…). Les tapas (ou petiscos au Portugal, mais c’est pareil :) sont plutôt copieux, assez variés et à des prix raisonnables, compter entre 5 et 10€ par portion. On trouve des patatas bravas (pommes de terre à la sauce très épicée), du poulpe grillé, des saucisses et autres charcuteries portugaises, etc. Compter 3 à 4 portions de tapas pour deux, pour un repas à environ 40€ pour deux avec boissons. Attention, ils ne prennent pas la carte bleue (seulement les cartes de débits portugaises).

Ce quartier est un quartier qui bouge pas mal et notamment le soir. On a été boire un verre au Pavilhão Chinês que notre hôte nous avait recommandé. L’ambiance est assez étonnante dans ce bar dont la décoration intérieure ressemble à un salon anglais mais dont les murs sont couverts de toutes sortes de collections, méticuleusement disposées pour couvrir chaque centimètre carré de mur. On verra successivement des collections de soldat de plomb, de casques de soldats, de petits trains, de tasses, etc. Le mobilier fait un peu “bar à whisky”, avec de larges fauteuils en cuirs et pas mal de places entre les tables. À voir ! La carte des cocktails (accompagnée d’une collection d’illustrations coquines des années 30) est longue comme le bras, avec quelques options sans alcool. C’est assez cher pour le Portugal, on est plus proches des prix parisiens (bière de gingembre à 5€ et cocktails à 9.5€) mais il faut voir ce bar !

Lundi : Lisbonne fin (à pied et transports publics)

Vue sur les toits de l'Alfama

Le matin, on a enfin réussi à prendre le tram dans les petites ruelles de l’Alfama. Il passe tout juste entre les maisons et les voitures, et c’est très impressionnant. En ce moment (mai 2018), il y a des travaux et le tram 28E est coupé en deux parties : un tronçon jusque dans l’Alfama (court et sans grand intérêt), puis un tronçon jusqu’au terminus, en suivant le trajet du 12E au lieu de son trajet habituel (le trajet normal du tramway 28E est visible ici). Pour éviter la queue monstrueuse du tram 28E, le tram 12E fournit une assez bonne alternative : vieux tram et petites rues de l’Alfama (le trajet est visible ici) ! Aussi, il faut savoir qu’il y a plus de trams en semaine (que le weekend) et que la plupart des gens montent à Martim Moniz ou à Praça da Figueira. Prendre le tram à Rua da Conceiçao permet donc de monter dans un tram quasi vide et d’avoir de la place pour s’asseoir (ce qui en plus vous offre une certaine sécurité vis à vis des pickpockets qui sévissent dans les tramways touristiques) !

Un vieux tramway de Lisbonne

On est descendu au Miradouro de Santa Luzia qui offre une jolie vue sur l’Alfama, le Tage et le Panthéon National, puis on s’est baladé dans les petites ruelles (encore assez typiques) de l’Alfama.

Dans une ruelle de l'Alfama

Le midi, on a (enfin) pu tester le “menu economico” de Solar Minhoto, 7.5€ pour pain, olives, soupes, plat, dessert et café ! Imbattable !

Un étrange immeuble derrière la gare d'Oriente

L’après-midi, on est parti à Oriente et faire un tour au Parque das Naçoes, un grand quartier moderne qui a été réhabilité à l’occasion de l’Exposition internationale de 1998. Bon à savoir, il y a une consigne à bagages dans les gares (et notamment à la gare Oriente). Paiement au retrait en espèce uniquement mais il y a une machine pour changer des billets en pièces. Le plus petit casier (qui tient largement deux bagages format cabine) coûte 1.5€ pour la première heure, puis 1€ par heure supplémentaire.

La promenade en bord de Tage avec la tour et le pont Vasco de Gama au fond

Les principaux bâtiments à voir dans le quartier sont :

L'immense pont Vasco de Gama

L’aéroport de Lisbonne est sur le réseau métro (ticket normal). Par contre, les départs low costs se font depuis le terminal 2, accessible par une navette gratuite entre les deux terminaux. En revanche, les arrivées low costs se font visiblement avec un débarquement systématique par bus, qui dépose les passagers directement au terminal 1.

Attention, le terminal 2 est un hangar au bord de l’autoroute. C’est assez visible quand on regarde une carte (et assez bien décrit ici), mais c’est assez déconcertant quand on n’a pas prévu le coup :( Ne comptez pas trop y aller trop en avance en vous disant “on sera installé avec du wifi et une prise pour traiter les courriels et regarder des vidéos”, ça ne marche pas :/ Si vous avez longtemps à attendre à l’aéroport, la meilleure option est probablement d’aller au terminal 1 pour patienter, puis de prendre la navette entre les terminaux au dernier moment. À noter, le terminal 2 a des horaires d’ouverture assez larges mais ferme quand même quelques heures la nuit.

Avant la sécurité, il n’y a quasiment aucun siège, pas de wifi, peu de commerces et pas de prises électriques. Après la sécurité, il y a quelques prises (mais pas assez et les gens se branchent sur les multiprises qui dépassent des télés) et quelques sièges, très vite pris d’assaut. La seule option raisonnable (en terme d’attente et de prix) pour manger est Mc Donald’s, il vaut probablement acheter un truc à emporter en ville avant d’arriver à l’aéroport. Le terminal 2 après la sécurité est très similaire au terminal 2G de Roissy-CDG, si par hasard vous le connaissez (un grand hangar dans lequel tout le monde attend, avec peu de boutiques et de services).

Retour à Paris, c’est fini pour ces 10 jours au Portugal :’( mais on y retournera !

Quelques subtilités avec les locations de voiture au Portugal

Attention, il y a quelques subtilités avec les locations de voitures au Portugal. Déjà, apparemment les loueurs les moins chers (Goldcar, Rhodium) ne sont pas particulièrement recommandés et il vaut mieux louer chez un grand loueur (Europcar, Sixt (testé, désapprouvé, voir plus bas), Hertz, Avis, etc.). Vous avez souvent l’option de payer au guichet (et non en ligne) lorsque vous réservez, moyennant quelques euros de plus. Le gros avantage, c’est que votre réservation est alors annulable et remboursable sans frais, ce qui vous permet de vérifier régulièrement et éventuellement de refaire une réservation si les prix baissent (les prix de location de voitures en période touristique font le yoyo, parfois d’un facteur 3). Si vous prenez la voiture à un endroit et la laissez à un autre, attention aux frais d’abandon (qui sont restés très raisonnables dans notre cas malgré tout).

Nous avions pris une voiture de la catégorie la moins chère (“Economy”) et nous avons eu une Polo toute neuve. Elle manquait un peu de punch, mais vu les distances et les routes parcourues, ce n’était pas très bloquant.

Enfin, n’oubliez pas les recommandations habituelles, valables dans tous les pays. En particulier, faire bien attention aux assurances que vous prenez (l’agence de location vous forcera sûrement un peu la main pour prendre l’assurance complète avec rachat de franchise) et à combien vous devrez payer si vous avez un problème avec la voiture (autour de 1000€ sans assurance spécifique). Les cartes bleues “Premier”/”Gold” incluent déjà en principe des assurances avec rachat de franchise si vous payez la location de voiture avec elles. Enfin, si vous n’avez pas pris l’assurance complète, faites bien le tour de la voiture au moment de la prendre et faites noter sur le contrat toutes les rayures et problèmes que vous verriez (sinon, ils risquent d’être à votre charge au retour).

Les stations essences se situent en dehors des villes

Premier point important, il semble y avoir une législation au Portugal qui limite l’implantation des stations essence, en particulier dans les centre villes (mais de toutes façons, oubliez la voiture à Lisbonne ou Porto !). On n’a jamais eu de problèmes pour trouver de l’essence, mais il sera probablement difficile de faire le plein juste avant de rendre la voiture en centre ville.

Votre voiture de location devrait être fournie avec un plein, et les loueurs laissent souvent le choix entre rendre la voiture avec un plein ou à vide. Comparez les prix et choisissez au mieux.

En revanche, il faut absolument noter qu’il n’y a que deux options qui existent, quelque soit le loueur, quoique vous raconte l’agence chez qui vous prenez la voiture :

  • Soit vous ramenez la voiture avec un plein, vous ne payerez rien de plus pour l’essence au retour de la voiture.
  • Soit vous ramener la voiture avec le moins d’essence possible et vous devrez payer le plein au loueur, à un tarif mentionné sur le contrat.

L’agence Sixt de Porto nous a assuré que si on ramenait la voiture à la moitié du plein, on ne payerait que la moitié du plein au retour (et non un plein complet). C’était évidemment une arnaque et on a perdu un demi plein…

Le télépéage

Quand vous louez une voiture, vous avez la possibilité de louer un badge de télépéage “Via Verde” pour environ 1€ / jour (avec un plafond d’environ 15€ sur la durée de la location). Chaque fois que vous passerez à un péage, vous pourrez prendre des voies spécifiques et vous aurez une facture à la fin de votre voyage avec tous les péages, à régler directement au loueur. Pour ça, ça fonctionne comme en France.

En revanche, au Portugal, il y a des sections d’autoroutes qui sont à payer par tronçon (de quelques kilomètres) avec des portiques de paiement automatique placés régulièrement sur la route (un peu comme nos radars tronçons, sauf que là c’est pour des péages). Si vous avez un badge “Via Verde”, il s’activera automatiquement à chaque portique et le péage sera répercuté sur votre facture finale. Sinon, vous devrez aller payer dans un bureau de poste dans les jours suivants, ce qui n’est pas des plus pratiques. Il ne semble y avoir aucun autre moyen plus pratique pour payer que d’aller à la poste. Ces routes ne sont pas très nombreuses (sur notre trajet total, on a du le voir 2 ou 3 fois seulement, quelques dizaines de kilomètres en tout), et sont signalées donc peuvent s’éviter, mais si vous voulez être tranquille et ne pas vous poser de questions, autant prendre l’option pour avoir le badge !

Budget

Vols

Au moment des ponts de mai, on en a eu pour 278€ par personne avec Transavia (sans bagage en soute). AirFrance et TAP n’étaient pas beaucoup plus chers, c’était sûrement un meilleur choix. En dehors d’un tel pic touristique, les billets ont l’air d’être beaucoup moins chers.

Voiture

Pour louer la voiture pendant 5 jours (kilométrages illimités), on a payé environ 150€, en ayant perdu le demi plein. Attention, les locations sont comptés par jour (24h) et c’est l’heure à laquelle vous prenez effectivement la voiture qui compte. L’essence a un prix assez stable sur l’ensemble du territoire (pas trop de grandes variations entre les stations comme on peut le voir en France). Elle a tendance à être un peu plus chère qu’en France, autour de 60€ pour un plein d’une petite voiture essence (Volkswagen Polo dans notre cas).

Hébergement

Pour l’hébergement, compter 30 à 40€ par nuit pour une chambre double bien située sur Airbnb à Porto ou Lisbonne. C’est globalement l’option la moins chère, souvent moins chère qu’une chambre en auberge de jeunesse (sauf en dortoirs) ou qu’un hôtel basique. En dehors de ces grandes villes, la meilleure option est plutôt les chambres d’hôtes (et les petits hôtels, souvent pas très chers). Compter autour de 30€ par nuit dans ce cas pour une chambre double. Dans les chambres d’hôtes, vous aurez souvent accès à une cuisine partagée, et le gros avantage c’est que les réservations sont souvent très flexibles par défaut. Il est parfois possible d’annuler gratuitement jusqu’au soir même !

D’autres options plus chères sont les quintas, d’anciennes grandes propriétés agricoles aujourd’hui transformé en hôtel de luxe (apparemment de qualité inégale), ou les pousadas, pareil mais dans des monuments historiques ou classés (compter plus de 100€ / nuit, mais c’est apparemment très bien :).

Repas

Il y a énormément de petits restaurants au Portugal qui servent une cuisine simple (plats du jour, poisson grillé, etc.) à des prix très bas, entre 5 et 10€ par personne. Le poisson grillé en particulier est quasiment systématiquement du poisson frais, de bonne qualité. D’autres restaurants proposent le midi des menus “touristiques” ou “économiques” incluant une soupe, un plat, un dessert et boisson et café pour moins de 10€, ce sont en général de bonnes options (souvent moins chères et plus pratiques que d’aller au supermarché) ! Un restaurant proposant des plats plus élaborés se situe autour de 15€ par personne à la carte (plat + dessert, boisson). Attention, deux choses à noter sur les restaurants au Portugal :

  • on ne vous servira quasiment jamais de carafe d’eau (du robinet). Vous devrez donc acheter une bouteille d’eau. Par contre, la plupart du temps, les bouteilles d’eau (plate) servie au restaurant sont de simples bouteilles en plastique, comme celles que vous trouvez au supermarché (et donc non consignées). Le plus rentable est donc en général de prendre une grande bouteille (1.5L) et de l’emmener si vous ne l’avez pas finie.
  • lorsque vous vous installerez à table, on vous amènera systématiquement du pain, mais aussi des planches de fromage, charcuterie et autres amuse bouches (olives etc.). Ces planches (et le pain) sont payantes mais souvent un peu cachées dans les menus. Si vous ne voulez pas payer de supplément, dites simplement que vous n’en voulez pas et les serveurs repartiront avec. Dans d’autres restaurants, du fromage sera déjà posé sur la table quand vous arriverez, mettez-le simplement de côté et n’y touchez pas et il ne devrait pas être compté.

Le café est souvent très bon marché (et les expressos sont très bons !), entre 60 centimes et 1€. Le jus d’orange est quasiment systématiquement à base d’oranges fraiches, pressées à la demande (dans les cafés et les pâtisseries) et coûte autour de 2€ le verre. Dans les pâtisseries, il est souvent assez difficile de savoir combien coûtent les pâtisseries en vitrine. En général, quelle que soit la pâtisserie, c’est autour de 1€.

Au Portugal, Schweppes fait de la bière de gingembre (sans alcool donc), que vous trouverez facilement dans les bars :)

Divers

Quelques notes en vrac :

  • Dès que les rues sont pavées, toute la signalisation est souvent faite avec des pavés de différentes couleurs !

Du marquage au sol en pavés !

  • Pas de soucis avec les prises, ce sont les mêmes qu’en France.
  • Les portugais parlent très bien anglais (bien mieux que les français). Ils parlent même souvent français, donc on arrive assez facilement à se faire comprendre, même un peu à l’écart des sentiers battus. Par contre, ils préfèreront parler anglais ou français qu’espagnol.
  • Au Portugal, il n’y a que des français partout ! Vous passerez la plupart du temps à entendre parler français autour de vous (surtout si vous piochez des adresses dans un guide francophone)…
  • Au Portugal, tout établissement commercial ou de prestation de service doit mettre à disposition de ses clients un livre de réclamation. En cas de problèmes (même si vous êtes touristes), n’hésitez pas à demander le livre de réclamation de l’établissement et à rédiger une réclamation en 3 exemplaires. Un des exemplaires vous sera remis, un autre sera pour le commerçant et le troisième sera transmis aux autorités. Il est illégal de refuser l’accès au livre de réclamation. Plus d’infos à ce sujet par ici.
  • L’océan est assez froid entre Porto et Lisbonne (entre 15 et 20°C en mai). Si vous voulez vous baigner, visez plutôt l’Algarve.
  • On avait le Routard du Portugal, qui était assez utile en fournissant un aperçu assez synthétique de ce qu’il y avait à faire dans tel ou tel coin, ainsi que des bonnes adresses de restaurants et cafés. Une partie du guide est accessible gratuitement en ligne sur leur site, notamment des idées d’itinéraires et les informations utiles. Les restaurants conseillés par le Routard sont plutôt sympas (bons conseils), mais malheureusement souvent saturés de français. À noter également qu’on avait un guide datant de 2016 et que tous les prix avaient monté de 10% en deux ans :/ Il y a un guide dédié pour Lisbonne et pour Porto mais (au moins pour le guide de Lisbonne) ils se recouvrent beaucoup avec le guide du Portugal, qui est donc a priori suffisant.

Si vous n’avez pas de compte chez :

  • Airbnb, vous pouvez utiliser ce lien pour créer un compte : 25€ de crédit offert à utiliser sur votre première réservation (et je gagne 15€ de crédit pour un prochain voyage une fois votre premier voyage effectué).
  • Booking, vous pouvez utiliser ce lien pour créer un compte : 25$ de crédit offert sur votre première réservation de 50$ minimum, ça marche aussi avec des euros et les gains sont juste à adapter avec le taux de change (et je gagne la même chose pour un prochain voyage une fois votre premier voyage effectué).
  • La Fourchette, vous pouvez utiliser le code 7AD7D171 pour bénéficier de 1000 yums (points de fidélité) grâce à votre première réservation ce qui vous donnera une remise de 10€ dans un restaurant participant (et je gagne 500 yums après votre première réservation).

J’espère que ces conseils vous aideront à préparer votre prochain séjour au Portugal ! N’hésitez pas à me faire part de commentaires ou suggestions !

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